En ce froid mais ensoleillé dimanche de mars, les Asniérois adeptes de l’effort semi-long s’étant donné rendez-vous à Rambouillet, les feignasses, adeptes du plutôt court étaient eux sur le 10 km de Rueil. Par ordre d’apparition à l’écran et de résultat à l’arrivée, il y avait Arnaud, Seb, PierreN, Didier et Madeleine.

Pour moi, c’est ma première compet’ depuis ma tendinite de l’an passé. Petite appréhension donc, nuit agitée. Je partirais pour faire autour de 45’ disons. Pas de chute, pas de bobo, Pierre tu contrôles ok ?

Le parcours longe d’abord les bords de seine sur une paire de km avec un léger vent arrière qui permet de se croire plus véloce que nature. Parti comme un poulain dans le pré, 4’ tout rond au premier kilomètre, je sens qu’il faut calmer la bête et revenir dans les dispositions énoncées plus haut. 4’28 puis 4’29 , l’allure se régule, le pouls redescend. Sitôt passé le golf de Rueil, ça bifurque par un parc où les coureurs passent au « grand largue ». Petite ascension de la passerelle qui enjambe la D913. Volte face pour revenir vers Rueil et là commence une série de faux plats montants terrrrrrrribles (j’emprunte là l’expression scandalisée d’Arnaud à l’arrivée qui pensait trouver un parcours roulant, voire totalement descendant… faut pas pousser tout de même…) dans la zone du parc de Bois Préau qui borde les entrées de Rueil. L’allure se réduit à 4’41 sur le km 4. Retour dans la ville, son marché, sa médiathèque, les petites rues pavées du centre.

Pas le temps de faire du shopping. Je me sens plutôt facile, les jambes répondent, la respiration régulière, bien quoi !  Le parcours replonge vers la Seine par la longue, très longue avenue Albert1er Ce qui est bien avec un 10 c’est qu’on n’y passe pas trop de temps. Quelques Pif paf plus loin, la zone du stade d’arrivée se rapproche déjà. Je suis derrière une coureuse et son coach. Il m’énerve. Il cause plus que Brahim et Manue réunis « vas y, tu as les jambes je le sais, c’est dans la tête pour toi, augmente tes intervalles… (ça veut dire quoi çà ??)». Je me sens trop bien pour les supporter jusqu’au bout. J’accélère progressivement. Entrée du stade, je sprinte, maximum vitesse lumière capitaine Kirk, j’accélère encore, bientôt le mur du son ! Je franchis la banderole d’arrivée avant le bang. Juste le temps d’entrevoir que je suis sous les 44’. Waouh ! Trop bien ça ! C’est pour ça qu’on s’entraine nom de Zeus ! Il est temps de retrouver l’ami Arnaud et l’ami Seb, tous les deux frais comme des gardons, pour débriefer la course. Bientôt rejoins par Didier puis Madeleine. Petite photo souvenir. Tout le monde est content, belle course, belle matinée, bon petit cake pour se remettre.

Les Asniérois ont tous performé !

Les résultats complets:

-          Arnaud (38’22 ) termine 32^ème sur 1065 coureurs classés (et 17^ème SH sur 286)

-          Seb (39’40) se classe 54^ème (et 30^ème SH)

-          PierreN (43’48  mon record de Clichy égalé yessss) se classe 132^ème (9^ème VH2 sur 81)

-          Didier (45’54) 177^ème (13^ème VH2)… Didier avait oublié son maillot d’Asnières, pas bien ça !

-          Madeleine (50’10)  317^ème (9^ème VF2 sur 66 et 36^ème féminine)… Madeleine était inscrite en auditeur libre, sans référence au club, mais avec le maillot du club elle !

Des photographes amateurs ont eu la gentillesse de partager leurs photos sur Facebook. J’y ai retrouvé tout le monde ou presque (Madeleine est passée entre toutes les gouttes). La palme de l’élégance runnesque à l’arrivée pour Arnaud ! Sur la première photo, prise au départ, vous jouerez tous avec moi au « Oukilestseb ».