« La course du Printemps » par Pierre G
par une météo bien fraîche et un ciel couvert

Le 1^er jour du printemps, un prétexte comme un autre pour courir quand ça tombe un dimanche. Pour la 2^e année consécutive, j’ai pris le départ du 15km de la Course du Printemps à Voisins le Bretonneux (78), bourgade banlieusarde de mes années collège. Plusieurs objectifs au choix : faire mieux que l’année passée (1h06’50), finir en 1h05’, passer les 14km en 1h, battre mon meilleur temps sur 10km (42’53’’), … j’ai juste oublié l’option « avec ou sans point de côté ».

Le parcours est chouette, essentiellement boisé et roulant, il y a juste à mi-course une petite côte à la sortie d’un virage en épingle à cheveux qui casse un peu les pattes. Il y a des surprises musicales sur le parcours, comme des habitants qui mettent la sono à fond dans la rue ou un joueur de cornemuse en kilt que l’on croise 2 fois, imperturbable par ce froid printanier.

Mais revenons aux objectifs… J’enquille les 7 premiers kilos en moins 30’, ce qui me laisse encore le choix dans les objectifs. Mais je déchante après le fameux virage en épingle à cheveux et un sournois point de côté qui s’installe tout doucement. Je passe en 43’07 au 10km (perdu), je me dis que le point de côté va disparaître et que les 14 bornes en 1h sont encore faisables. Je m’accroche. La douleur s’accroche elle aussi, s’installe confortablement et prend ses aises à partir du 12^e, elle semble elle aussi avoir un objectif : rester à mes côtés jusqu’au 14^e. Je tourne péniblement en 4’40’’ sur 3 kilomètres (12-13-14), puis l’indésirable m’épargne sur le dernier kilomètre, me laissant à cheval entre deux objectifs. Sur un dernier 1000 en 4’, je remonte quelques coureurs aux abois et finis en 1h05’15’’.

Comme disaient les profs du collège JF Champollion de Voisins le Bretonneux dans les années 80 : « Gaillardon, des capacités, mais peut mieux faire ». Ben ouais ;-)