|
||||
Comment tourner autour du pot (le marathon) sans tomber dedans (la souffrance) ! Eureka j’ai trouvé ! Voici la solution Ekiden où, s’il y a bien toujours 42,196 km à franchir, on s’y met à 8 gambettes pour parcourir la distance. Le tour est joué, le marathon sans l’effort du marathon, les vivas de la foule pour les imposteurs de la longue distance, mais comme c’est bonnnnn !
Pour tout vous dire, j’étais inscrits au trail du Josas et je savourais à l’avance le pique nique champêtre qu’Isa m’avait vendu, comme principal intérêt de cette course.
Mais il y eut le chant de la sirène Calypso/Marina qui cherchait un quatrième pour l’équipe qu’elle composait pour courir ce fameux marathon par équipe de Bordeaux. Il y avait déjà Marina donc, Alex et Simon. Bordeaux… son pont de Pierre… son quai des Chartrons… son peut-être futur président de la France (Pierre, pas de politique !!). Occasion trop tentante. Je dis oui.
Quel week end mes amis ! Reçus comme des rois par Marina et sa petite famille, je vous recommande l’étape. Plus les heures passent en ce samedi de course (le marathon démarre à 20h30), plus on se bourre le mou tous ensemble. L’attente est fiévreuse au sein de la « Squadra Marina » car, en étudiant nos espoirs de meilleurs temps sur chacun de nos parcours (Alex au démarrage sur 12,2 km, Marina sur 6,1 km, PierreN sur 10 et Simon pour les derniers 13,8 km) on se prend à rêver à un marathon couru en moins de 3h, ce qui pourrait nous valoir, à en croire les classements de l’an passé, un podium, oui mesdameszetmessieurs un podium, je rêve, moi qui collectionne les médailles de participation (et mes enfants en grandissant ont fini par relever la supercherie…) !
Le défi est d’importance. Mais nous avons Simon, déjà dans sa transe athlétique. C’est sûr qu’il va tous les exploser notre Simon. On a juste à lui transmettre le relais avant l’aube, il fera le reste.
Le plus dur reste à coordonner nos entrées en scène sur les zones de relais et le ballet de nos affaires de rechanges. Une paire d’heures y passe.
Enfin le moment du départ. Il y a environ 900 équipes en relais sur le même parcours et dans le même temps que le marathon proprement dit avec près de 4000 concurrents, donc en clair autant de courageux que d’imposteurs. Réglons nos montres. Comme des conspirateurs, nous nous égayons chacun notre tour vers une destination différente. Je me rends dans ma zone de relais, en banlieue sud de Bordeaux. C’est bien organisé avec des box pour regrouper les équipes 100 par 100. Attente interminable… Peu à peu, les premières équipes de relais rentrent sur la zone et les relayeurs s’échangent la ceinture témoin. Arrive Marina. Je prends la ceinture et m’élance. La nuit est douce. Ce qu’il y a de particulièrement plaisant avec cette formule, c’est qu’on est constamment en train de doubler des coureurs, tous les malheureux qui n’en sont qu’à la moitié de leur marathon et qui sont dans leur tempo de marathonien. Pardon, pardon, excusez moi… C’est grisant. Quel arnaqueur je fais ! Superbe parcours qui me ramène vers Bordeaux centre en passant devant le domaine de Mission Haut Brion (hips !). Plus on rentre dans la ville, plus les trottoirs se couvrent de spectateurs, plus le truand recueille les applaudissements qui ne lui sont pas dus ! Griserie de toujours plus de dépassements. Je passe le relais à Simon.
Une fois rejoins par Alex et Marina, nous nous rendons sur le parcours, à un kilomètre de l’arrivée, où une zone de regroupement des relais a été installée. L’idée est que les équipes terminent ensemble leur parcours. Ça c’est l’idée… Le problème c’est qu’il aurait fallu tenir la cadence de Simon. Voilà le monstre qui débouche, gavé de régime Paléo et de breuvages étranges. A peine un regard sur ses coéquipiers. On essaye de le filer au train. 5 mètres, 10 mètres,.. le Simon s’éloigne. Pas grave ! On termine ce dernier kilomètre entre deux rangées de spectateurs qui nous acclament, nous félicitent, nous les Arsène Lupin du macadam ! Les quais sont illuminés, musiques, ambiance superbe ! La supercherie prend fin quand les relais sont priés de passer un portique d’arrivée différent de l’arrivée du marathon individuel. Petite photo officielle (que voici que voilà !). La squadra marina a assuré grave en se classant 19ème sur 899 équipes à l’arrivée. Et Simon aura bouclé son segment avec le 6ème temps des engagés. Bon le temps cumulé de l’équipe est quelque peu… comment dire…. décevant avec un 3h15’22, loin de nos espoirs de l’après midi . L’explication viendra plus tard, vers 2h30, autour d’un Rougaille saucisse concocté par Ben. Alcool aidant, Alex et Marina nous avoueront avoir carrément pris le temps de discuter au moment de leur relais, croyant que les temps étaient gelés dans la zone de passage des témoins. Gelés, tu parles !
Du coup, médaille de participation once again! Mais bon, pas grave, la place est bonne.
Le
lendemain, pour clore cette belle escapade bordelaise, ce sera restau
au Cap Ferret (re-photo) et plage digestive côté océan avant le retour
en train sur Paris dans l’après midi.
25/11 | > | ||
05/09 | > | ||
21/07 | > | ||
15/06 | > | ||
04/06 | > | ||
24/04 | > | ||
22/06 | > | ||
13/04 | > | ||
23/01 | > | ||
20/09 | > | ||
06/09 | > | ||
05/07 | > | ||
14/03 | > | ||
13/03 | > | ||
11/03 | > | ||
20/02 | > | ||
19/01 | > | ||
18/01 | > | ||
05/01 | > | ||
10/11 | > |