Récit de la course :

Le rendez-vous était fixé à 7H45. Nous nous sommes tous dirigés vers le départ suivis par un groupe de journalistes armés jusqu'aux dents de caméras. Ah! oui, c’est vrai, il faut que l’on vous raconte …

Tout a commencé dans l’avion … Damien, Jean-Jacques, Valérie et Manu voulaient discrètement se débarrasser de Marc. Ils lui ont attribué une place isolée. En bon spécialiste des rencontres impromptues, Marc a fait connaissance avec une équipe de journalistes de Sport +. Et rendez-vous fut pris pour suivre ce petit club hors du commun qui venait courir à Marrakech, si loin du 9-2…

Reprenons : les journalistes suivaient en voiture notre groupe et ont décidé d’interviewer Jean-Jacques au grand soulagement de tous, tétanisé que nous étions par la peur qu’ils interrogent Manu et d’être à la ramasse au départ !

Mais pour notre plus grand malheur, il l’avait repérée, sur les conseils de Daniel. C’est qu’elle n’est pas discrète notre Manu !!! Mais, nous avons été mauvaise langue et finalement elle a été brève et concise (et oui! Cela impressionne la caméra !!!)

Au départ, c’était naturellement le souk : Comme l'on était en retard, nous nous sommes tous éparpillés: Et là, à chacun sa stratégie :

• La Marocaine : on saute les barrières, on double tout le monde et on se place devant (Valérie, Jean-Jacques et Manu). Précisons que cette méthode n’a fonctionné que pour les gazelles qui ont vu la foule s’ouvrir comme la mer rouge devant Moïse!

• La Française : tu vas à l’arrière du peloton et tu remontes progressivement en jouant des coudes!

• La désespérée : n’ayant pas retrouvé le van des journalistes qui devait l’emmener au 8^ème kilomètre, Dehiba s’est placée en toute fin de peloton en se disant « je n’ai plus qu’à courir les 10 premiers kilomètres ».

Les impressions de chacun :

• Laurent : handicapé par un genou a préféré assurer pour le cross  et souhaite revenir l’année prochaine : 1h 53 ' 45"

• Marc, fidèle à sa stratégie, s’est arrêté à tous les bars dans l’espoir d’une gazelle locale à remorquer et/ou à stresser : 1h 51' 34"

• Laetitia et Mimi ont oeuvré en duo. Laetitia avait les yeux rivés sur son "cardio" et Mimi s’inquiétait de savoir si le cœur allait tenir !!! : 1h 55 '18" X 2

• Dehiba, non préparée pour un semi, avait décidé de faire seulement 10 kilomètres, histoire de participer à la fête. Le plan foireux de Daniel, Anne-Claire et Franciana consistait à la récupérer au 14^ème kilomètre. Les kilomètres étant mal notés, le 14^ème n’arrivait pas et le 17,5 est apparu. Du coup, elle s’est dit que c’était bien dommage de ne pas finir. Elle s’est débrouillée toute seule et à décider de venir à bout de ce semi. Pour son premier « 21 km en 10, elle termine en 2h 39' 45"

• Valérie et Manu, chacune de leur coté, se sont décidées pour un "coach marocain" de type V1 pour Valérie et V3 pour Manu comme meneur d'allure. Celui de Valérie l’a abordé à l’arrivée pour lui proposer un tir groupé, nom, adresse et lieu de travail (une banque) affaire à suivre …Le coach V3 était bien meilleur que le coach V1: 1h 47' 01 pour Manu et 1h 59' 04" pour Valérie.

• Johann a demandé à « Coach Damien » de le driver. Il faut dire officiellement que Damien a fait des progrès en "coaching", car la dernière fois qu’il s’était proposé, il avait fait raté sa course à une jeune athlète prometteuse mais particulièrement bavarde, suite à un lourd passé professionnel en fond de classe : Résultats : 1h 42' 46" X 2

• Polo tapait dans les mains de tous les petits marocains jusqu’à ce que l’un d’entre eux lui fasse mal. Ca l’a calmé…Et 3h 38' 48" tout de même à l'arrivée de son 3^ème marathon de la saison

• Valérie, au marathon, n’a pas eu de ravitaillement d’eau pendant 20 Kilomètres ; c'est un peu dur à gérer mais elle s'est accrochée jusqu'au bout pour terminer en 4h 32' 22".

• Xavier a été gêné par sa ceinture, il était content de terminer la course en 1h 55' 43"

• Laurence a battu son record, bravo à elle, car les conditions n'étaient pas faciles : 2h 06' 58".

• Au 8^ème kilomètre, « Memed », notre "coach" était encore devant tous ses athlètes et il n'a finalement été doublé que par Sébastien (1h 26’malgré le handicap du départ). Encore une super course pour lui et 1h 31 à l’arrivée

• Jean-Jacques a assuré comme à son habitude, belle course, mais il en garde encore sous les chaussures : 1h 38’ 47

• Christian, notre invité, a joué le fier tout le long de la course en nous doublant tous, pour s’arrêter à 2 kilomètres de l’arrivée, soi disant pour cause de crampes : 1h 48’

Nous avons rencontré beaucoup de français. La foule nous encourageait, c’était bien sympa.

Franciana était la vigie des coureurs, la"Pom-Pom" girl et photographe en chef !

Pour rire :

• Quel est le ravitaillement le plus pratique à prendre en course ? Une clémentine qu’il faut éplucher en courant !!!

• Au 20^ème kilomètre, était prévu un rafraîchissement des pieds. En mode multicolore, toutes les éponges, qui devaient servir à nous éponger, jonchaient le sol, trempées !!!

• A certains carrefour, un policier régulait le trafic : c’était soit eux (voitures, charettes, ânes, calèches, vélo, mobylettes …) soit nous!!!

• Il était difficile de différencier le marquage des kilomètres du semi de celui du marathon. Le 17,5 était en réalité le 12,5 pour les semi-marathoniens, ce qui leur a fait une fausse joie.

Soirée du dimanche : nous nous devons de censurer ce moment. Le site étant public, quelques photos circuleront sous les djellabas.

Dehiba, Anne-Claire, Laetitia, Laurence, Valérie, Valérie, Manu, Mimi, Franciana, Damien, Johann, Laurent, Marc, Xavier, Christian, Jean-Jacques remercions :

• Le Maroc

• Marrakech

• Memed, notre guide infatigable à Marrakech

• Daniel, notre président, impérial comme attaché de presse et manager

• Polo : notre trésorier, qui a tout organisé comme un chef

• Sport +

Que de souvenirs à renouveler rapidement !!!

• Anne-Claire

• Damien

• Paul-Jean

• Jean-Jacques

• Sebastien

J'ai réussi à franchir la ligne d'arrivée avec plus de difficulté qu'à Paris. J'ai mis un quart d'heure de plus.

Déjà, le marquage du kilométrage était rare: sur tout le parcours, 17 panneaux seulement pour se situer dans le temps .

Il n'y avait plus de ravitaillement en eau en milieu de parcours soit pendant 20km. Une clémentine m'a étanché seule la soif pendant ce passage. Heureusement, le temps était clément. Pas de grosse chaleur.

J'ai ressenti une petite faiblesse au genou droit à partir du 25ème km. J'étais toujours pile poil bien dans les temps. Cool tout va bien.

Et enfin la traversée de la Palmeraie avec une route qui penchait d'un côté puis de l'autre. Pas question de marcher sur les bas côtés à cause de vicieux gravillons à se tordre la cheville. Aïe aïe aïe, le genou brûle. La douleur s'installe, lancinante mais toujours supportable.

Elle a commencé son travail de sape. Pas question de marcher ou de s'arrêter car il était trop douloureux de relancer la machine à cause de la vive douleur au genou qui me prenait pendant quelques instants.

Ca y est, je demande à présent, à qui veut m'entendre si j'ai franchi le 40ème. Ouaip s'en ai fait de moi. Voilà le fameux mur. Au 38ème je pense. J'ai réalisé que j'avais bien ralenti....Toulours pas de 40ème! Mais pas question de lâcher.

Voir sur la fin du parcours des personnes du club: Daniel, Xavier, Anne-Claire, Jean-Jacques, Valérie, Déhiba, Paul-Jean, j'espère n'avoir oublié personne, et enfin  finir la course avec Séb et Laurence m'a reboostée. Car là c'était dur dur. Allez il faut tenir, encore un p'tit quart d'heure!!!! Je n'entendais plus que les encouragements de Séb! Allez allez Valérie!

La ligne enfin franchie: 4h33. Pas question de s'arrêter. Il faut penser rentrer à l'hôtel. Hors de question de prendre  le taxi ou la calèche pour rentrer à cause du genou qu'il devenait impossible de plier.

Il ne restait plus qu'à marcher doucement pendant les 2 km qui me séparaient de l'hôtel. Pas facile de descendre régulièrement, les hauts trottoirs.... Et pourtant, je crois bien que celà a contribué à la bonne récupération.

Et une fois à l'hôtel, à moi les récompenses...Une poche de glace (un grand merci à Laurence) sur chacune des genoux dépassant l'eau du bain bien chaude. Puis, me voilà allongée sur le lit sirotant une boisson à l'orange et mangeant quelques friandises.

Et enfin me voilà endormie........Les quelques heures de sommeil m'ont définitivement requinquées. Et me voilà au rdv pour le repas du soir à la Médina..... 

Voilà vous savez tout tout tout!

Vous vous demandez si je suis prête à recommencer??? Et bien oui. Je veux bien rempiler....pour celui de Berlin le 25 26 septembre 2010....Qui donc est tenté par l'aventure? Michèle est déjà inscrite."